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Pédicure-podologue

En région

15 350 personnes exercent ce métier sur les 1 912 620 qui travaillent en région.
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L’évolution récente sur cinq ans du nombre de professionnels dans ce métier est de + 15,9 % pour + 0,5 % en moyenne tous métiers confondus.
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64 % des professionnels sont des femmes, elles sont plus nombreuses qu’en moyenne tous métiers confondus (48 %).
Ce métier recrute particulièrement en région.
Je découvre

Le pédicure-podologue est spécialisé dans l'étude et le traitement des affections du pied et des ongles, à l'exclusion de toute intervention chirurgicale (sans effusion de sang).

Le pédicure-podologue interroge le patient, procède à un examen clinique du pied et de l'appareil musculo-squelettique, pour établir un diagnostic. Il débute ensuite le traitement des affections (durillons, cors, verrues plantaires, ongles incarnés, mycoses...). Selon les cas, et sans ordonnance médicale préalable, il peut prescrire des produits (antiseptiques, antifongiques, hémostatiques, anti-inflammatoires...), des pansements et des prothèses et orthèses (semelles orthopédiques, chaussures thérapeutiques de série...) ou tout autre appareillage qu'il peut commander auprès d'un prothésiste ou confectionner lui-même. Le pédicure-podologue donne aussi des règles de surveillance quotidienne, d'hygiène, de coupe d'ongles adaptée, de gestes à éviter, de choix du chaussag

Nature du travail

Poser un diagnostic

En consultation, le pédicure-podologue commence par interroger le patient sur les raisons qui l'amènent à consulter. Puis, procède lui-même à un examen clinique statique, dynamique et postural du pied et de l'appareil musculo-squelettique afin d'établir un diagnostic.

Définir des soins, traiter et prescrire

À l'issue du diagnostic, le pédicure-podologue informe le patient des soins nécessaires à prodiguer, et débute le traitement des affections (durillons, cors, verrues plantaires, ongles incarnés, mycoses...).

Prescrire un traitement à usage externe

Selon les cas, et sans ordonnance médicale préalable, il peut prescrire des topiques (produits antiseptique, antifongique, hémostatique, anti-inflammatoire...), des pansements (compresses, sparadrap, pansements pour pieds diabétiques...) et des prothèses et orthèses (semelles orthopédiques, chaussures thérapeutiques de série) ou tout autre appareillage qu'il peut commander auprès d'un prothésiste ou confectionner lui-même.

Conseiller et éduquer

Le pédicure-podologue joue aussi un rôle de conseil et d'éducateur thérapeutique auprès du patient en lui donnant des règles de surveillance quotidienne, d'hygiène, de coupe d'ongles adaptée, de gestes à éviter, de choix du chaussage, d'inspection, de mise en place d'orthèses, etc.

Compétences requises

Se mettre à niveau

Face à l'évolution des matériels de mesure, de diagnostic et d'imagerie, du déploiement des techniques et matériaux de pointe, mais aussi des normes d'hygiène et de stérilisation et de la prise en compte de la douleur... le pédicure-podologue suit des mises à niveau de ses pratiques et de ses connaissances tout au long de sa vie professionnelle.

Pédagogue et précis

Professionnel de santé, appartenant au groupe des métiers de rééducation, le pédicure-podologue doit faire preuve de discernement et d'analyse. Outre de bonnes relations humaines avec les patients (jeunes enfants, adolescents, adultes, personnes âgées, handicapées ou dépendantes, sportifs, malades à risque, comme les personnes diabétiques, par exemple), il possède d'indéniables aptitudes manuelles, effectuant ses gestes avec douceur et précision, tout en expliquant au patient ce qu'il lui fait.

En région

79 % des professionnels travaillent dans une entreprise du secteur Activités pour la santé humaine. Ils peuvent aussi exercer dans les secteurs Hébergement médico-social et social et action sociale sans hébergement.
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35 % travaillent dans des entreprises de 50 à 249 salariés, ce qui est plus élevé que la moyenne tous métiers confondus (19 %).
Bien choisir sa région

L'insertion ne pose pas de problème... à condition de ne pas s'établir dans une ville déjà saturée (Paris, Lyon, Marseille...). Les zones rurales, sous-dotées, offrent de réelles opportunités.

Essentiellement en libéral

Sur les 13 000 pédicures-podologues en exercice, 98 % d'entre eux travaillent dans un cabinet libéral ou un cabinet pluridisciplinaire. Les postes dans les hôpitaux ou les cliniques sont rares.

Parfois en déplacement

Quand ils peuvent se déplacer, les patients rencontrent le pédicure-podologue dans son cabinet. Sinon, c'est lui qui se rend à leur domicile. Il visite aussi les personnes qui séjournent à l'hôpital et les pensionnaires des maisons de retraite.

En région

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87 % des salariés dans ce métier sont en emploi stable (CDI ou fonctionnaires), ce qui est plus élevé que la moyenne tous métiers confondus (85 %).
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18 % travaillent à temps partiel, ce qui est proche de la moyenne tous métiers confondus (18 %).
100 % exercent ce métier avec le statut Professions intermédiaires.
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La moitié des salariés exerçant ce métier en région gagnent plus de 2 030 € net par mois à temps plein, ce qui est plus important que les 1 850 € tous métiers confondus.

Salaire

Salaire du débutant

1890  euros pour un pédicure débutant dans la fonction publique hospitalière. Variable en tant que libéral.

Intégrer le marché du travail

Des débuts difficiles

Le jeune diplômé qui souhaite s'installer doit beaucoup investir au départ. Rachat ou création d'un cabinet, d'équipements... 3 ou 4 années sont souvent nécessaires pour se constituer une clientèle et vivre de son activité.

De nouvelles perspectives pour la podologie

Avec le vieillissement de la population, les pédicures-podologues devraient être davantage sollicités pour des soins courants. De même, la podo-pédiatrie, la prévention des lésions des pieds à risques font également partie des préoccupations majeures dans la protection de la santé du public.

Vers la recherche

Le développement du sport amateur et professionnel peut aussi être un nouveau créneau. Enfin, l'ouverture aux activités de recherche constitue un terrain propice au développement de la podologie à plus haut niveau, notamment dans les applications industrielles et militaires.

En région

89 % des autres professionnels para-médicaux juniors (moins de 30 ans) sont diplômés d'études supérieures.
85 % des personnes exerçant ce métier sont diplômées de la filière de formation Santé, elles peuvent aussi être diplômées de la filière Sciences humaines appliquées ; Formations générales (bac).

Le DE (diplôme d'État de pédicure-podologue) est obligatoire pour exercer ce métier. Il se prépare en 3 ans après un bac et confère le grade de licence. L'accès à la formation se fait sur dossier après le baccalauréat via Parcoursup. Quelques établissements recrutent après une première année universitaire (PASS ou LAS).

Niveau bac + 3

DE pédicure-podologue

Les formations

5 formations correspondent à ce métier

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