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Chargé/e d'études économiques

En région

41 600 personnes exercent ce métier sur les 1 912 620 qui travaillent en région.
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L’évolution récente sur cinq ans du nombre de professionnels dans ce métier est de + 4,4 % pour + 0,5 % en moyenne tous métiers confondus.
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44 % des professionnels sont des femmes, elles sont moins nombreuses qu’en moyenne tous métiers confondus (48 %).
Ce métier recrute particulièrement en région.
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Le chargé d'études économiques étudie et analyse la conjoncture économique. À l'aide de savants calculs, il établit des prévisions pour un organisme public ou une entreprise tout en suivant de près les marchés boursiers et la concurrence.

Le chargé d'études économiques est au coeur de la stratégie d'un groupe multinational, d'une banque ou d'un organe de décision politique. Ce fin limier de l'activité économique réalise des études et des prévisions capables d'influencer des choix de marchés ou d'implantation d'entreprises, ainsi que des décisions politiques. Ce métier requiert une formation de niveau ingénieur, master ou diplôme de grande école de commerce.

Nature du travail

S'informer et deviner

Dans quels pays un groupe peut-il s'implanter et quels sont les risques ? Allons-nous connaître une période de récession ? Ces questions complexes exigent des analyses approfondies. Le chargé d'études économiques s'efforce d'y répondre en étudiant les statistiques, en construisant des modèles économiques sophistiqués et en produisant des extrapolations. Surtout, il dispose d'une culture économique bâtie sur des lectures, des rencontres et des voyages, qui l'aide à pressentir des évolutions que les chiffres ne révèlent pas.

L'économie au quotidien

Le chargé d'études économiques dispose de sources d'information qu'il alimente ou utilise régulièrement : presse économique, bases de données statistiques, enquêtes et rapports, relations avec des instituts de conjoncture, des centres de recherche, des fédérations professionnelles... À partir de ses analyses, il publie des notes et des études, ou intervient à l'oral. Analyses de coûts ou de prix, études de marché ou de financement, prévisions de risques financiers font partie de ses travaux.

Travail de veille

La fonction implique un important travail de veille et de repérage. Il faut collecter de nombreuses informations et données chiffrées avant de les interpréter. Rédiger une étude exige un travail de fond.

Compétences requises

À l'aise avec les chiffres

Entre statistiques industrielles, indices économiques et modèles mathématiques... le chargé d'études économiques étudie les chiffres sous tous les angles. Il aime les analyser et les manipuler, avec l'aide d'outils informatiques.

Curieux, intuitif, convaincant

Sans cesse à l'affût d'une information, cet analyste doit avoir un esprit de synthèse, afin de rapprocher des données dispersées et d'en tirer une analyse pertinente. Son intuition lui permet de se forger une conviction par-delà les chiffres. Il est à l'écoute des besoins des responsables de son entreprise afin de leur communiquer rapidement tout élément intéressant. Des qualités d'expression écrite et orale sont donc nécessaires : pour que ses messages soient compris, ils doivent être clairs.

Doté de connaissances techniques

Le chargé d'études économiques utilise des outils statistiques et de gestion de base de données (comme SAS, par exemple). La pratique de l'anglais est indispensable, notamment dans le domaine de la finance.

En région

25 % des professionnels travaillent dans une entreprise du secteur Activités juridiques, comptables, de gestion, d'architecture, d'ingénierie, de contrôle et d'analyses techniques. Ils peuvent aussi exercer dans les secteurs Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles ; Activités de services administratifs et de soutien ; Autres activités de services ; Transports et entreposage.
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28 % travaillent dans des entreprises de 10 à 49 salariés, ce qui est plus élevé que la moyenne tous métiers confondus (22 %).
Entreprises et administrations

Le chargé d'études économiques exerce dans les services économiques d'organismes variés : groupes industriels ou commerciaux, banques et compagnies d'assurances, syndicats et organisations professionnelles, instituts de conjoncture, sociétés de conseil, chambres de commerce et d'industrie, chambres d'agriculture, agences de développement économique, organismes publics comme l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), ministères et régions.

Diverses fonctions

Il peut être rattaché à un directeur des études ou à la direction générale de l'entreprise. Dans un organisme public comme l'Insee, différents concours existent pour devenir contrôleur, attaché statisticien ou administrateur.

Nombreux contacts

Une fois en poste, le chargé d'études participe à des réunions en interne comme en externe pour expliquer et vulgariser les résultats de ses recherches. Ce fin observateur n'est pas toujours plongé dans les chiffres. Il va puiser des informations à l'extérieur et circule beaucoup dans son entreprise pour en connaître tous les rouages.

En région

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97 % des salariés dans ce métier sont en emploi stable (CDI ou fonctionnaires), ce qui est plus élevé que la moyenne tous métiers confondus (85 %).
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9 % travaillent à temps partiel, ce qui est inférieur à la moyenne tous métiers confondus (18 %).
100 % exercent ce métier avec le statut Cadres et professions intellectuelles supérieures.
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La moitié des salariés exerçant ce métier en région gagnent plus de 3 480 € net par mois à temps plein, ce qui est plus important que les 1 850 € tous métiers confondus.

Salaire

Salaire du débutant

De 2000 euros (dans le secteur public) à 3000 euros brut par mois (dans le privé) .

Intégrer le marché du travail

Des demandes diverses

Soumis à une concurrence internationale exacerbée, et désireux de s'implanter à l'étranger, les groupes industriels et les grandes enseignes recourent de plus en plus aux services des chargés d'études économiques. Ces derniers sont également nombreux dans les banques, qui doivent prévenir les retournements de conjoncture, les risques internationaux et les risques des marchés boursiers. Quant aux collectivités territoriales, elles se soucient du développement économique local et des évolutions sociologiques à long terme.

Un petit nombre d'embauches

Le recrutement est ouvert aux débutants dans une faible proportion. Les entreprises ont en effet besoin de professionnels qui connaissent leur métier, leur fonctionnement et leur environnement stratégique. Le vieillissement des effectifs en poste, notamment dans les groupes bancaires, crée cependant un appel d'air. L'Insee, organisme public de la statistique, recrute des administrateurs, chargés d'encadrer des études, uniquement sur concours. Le chargé d'études économiques junior peut devenir consultant, journaliste économique, chef de projet, etc.

En région

88 % des cadres administratifs, comptables et financiers (hors juristes) juniors (moins de 30 ans) sont diplômés d'études supérieures.
73 % des personnes exerçant ce métier sont diplômées de la filière de formation Fonctions transverses des entreprises et des administrations, elles peuvent aussi être diplômées de la filière Formations générales (bac) ; Formations industrielles ; Finances, banque, assurances et immobilier.

Économie, mathématiques, statistiques et informatique constituent la base d'une formation d'économiste. Un master universitaire ou un diplôme de grande école est nécessaire.

Niveau bac + 5

Master en économétrie ; en modélisation économique ; en intelligence économique ; en ingénierie économique

Diplôme d'école supérieure de commerce avec spécialisation en économie

Diplôme d'école d'ingénieurs avec spécialisation en économie et statistique, économie industrielle ou économie agricole

Les formations

200 formations correspondent à ce métier

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