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Collecteur/trice de fonds

En région

11 800 personnes exercent ce métier sur les 1 912 620 qui travaillent en région.
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L’évolution récente sur cinq ans du nombre de professionnels dans ce métier est de + 13,1 % pour + 0,5 % en moyenne tous métiers confondus.
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33 % des professionnels sont des femmes, elles sont moins nombreuses qu’en moyenne tous métiers confondus (48 %).

En organisant les campagnes de dons, le collecteur de fonds fait rentrer l'argent nécessaire à une opération de solidarité. Place aux spécialistes de la gestion des bases de données et du marketing direct.

Le collecteur de fonds fait rentrer de l'argent pour une opération de solidarité. Pour cela, il collecte des fonds auprès d'entreprises ou de mécènes à l'aide de dossiers financiers argumentés. D'autre part, il organise des événements ou des mobilisations citoyennes en vue de solliciter la générosité du public. Il travaille le plus souvent au siège d'une ONG (organisation non gouvernementale) ou dans une agence spécialisée en marketing.

Nature du travail

Rechercher des donateurs

Le collecteur de fonds recherche en permanence de nouveaux donateurs qu'il doit ensuite fidéliser. Son travail de prospection et de suivi repose sur une base de contacts ou base de données. C'est lui qui constitue les fichiers des donateurs, les analyse et les enrichit constamment. À l'aide de méthodes spécifiques, il détermine le profil des donateurs et peut ainsi personnaliser ses demandes.

Définir la stratégie de communication

Pour mobiliser des donateurs, le collecteur de fonds définit une stratégie en accord avec sa direction. Il élabore les budgets, rédige les appels aux dons adressés aux particuliers ou aux entreprises par différentes voies : courrier, téléphone, e-mailing, relation directe, événementiel, etc. Le collecteur de fonds peut aussi solliciter la générosité publique en organisant des manifestations culturelles, des galas de variétés, des pièces de théâtre, des collectes dans la rue...

Rendre des comptes

Par souci de transparence, il rend des comptes et répond aux questions des donateurs sur l'utilisation des fonds : investissement sur le terrain, fonctionnement de l'association... Autant de renseignements qu'il obtient auprès des responsables de programmes et de la direction financière.

Compétences requises

Un communicant bilingue

Le collecteur de fonds doit posséder une culture marketing, de bonnes capacités rédactionnelles et être bilingue. L'anglais est indispensable. Au-delà de la maîtrise d'une langue étrangère, on assiste à une « anglo-saxonisation » des pratiques de collecte. La dimension internationale permet d'avoir plus d'efficacité.

Honnêteté de rigueur

L'écoute, l'aisance relationnelle et l'aptitude au travail en équipe sont recommandées. Être bon orateur est un atout lorsqu'il faut argumenter et défendre une cause qui exige l'apport de fonds. La rigueur, l'honnêteté intellectuelle et financière sont indispensables pour mettre en confiance les donateurs.

Générosité et altruisme

Une expérience associative ainsi qu'un intérêt pour les questions humanitaires sont indispensables. Ainsi que des qualités de générosité et d'altruisme au service des causes défendues.

En région

35 % des professionnels travaillent dans une entreprise du secteur Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles. Ils peuvent aussi exercer dans les secteurs Activités juridiques, comptables, de gestion, d'architecture, d'ingénierie, de contrôle et d'analyses techniques ; Transports et entreposage ; Activités de services administratifs et de soutien.
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30 % travaillent dans des entreprises de 10 à 49 salariés, ce qui est plus élevé que la moyenne tous métiers confondus (22 %).
Travail de bureau

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le collecteur de fonds pour l'humanitaire ne part pas en mission sur le terrain. Il travaille le plus souvent au siège d'une ONG (organisation non gouvernementale) ou dans une agence spécialisée en marketing. Toutefois, dans certaines organisations, ce travail de bureau peut nécessiter des déplacements.

Travail d'équipe

Le collecteur de fonds ne travaille pas seul. Il a des contacts réguliers avec l'administrateur de bases de données, les responsables de programmes, le conseil d'administration, le service financier... S'il met sur pied un événement de communication et de collecte, il en informe le service de presse. Il collabore aussi avec des prestataires externes : imprimeurs pour la fabrication des mailings, agence de communication et marketing, par exemple.

En région

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97 % des salariés dans ce métier sont en emploi stable (CDI ou fonctionnaires), ce qui est plus élevé que la moyenne tous métiers confondus (85 %).
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5 % travaillent à temps partiel, ce qui est inférieur à la moyenne tous métiers confondus (18 %).
100 % exercent ce métier avec le statut Cadres et professions intellectuelles supérieures.
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La moitié des salariés exerçant ce métier en région gagnent plus de 3 840 € net par mois à temps plein, ce qui est plus important que les 1 850 € tous métiers confondus.

Salaire

Salaire du débutant

A partir du Smic (dans l'humanitaire).

Intégrer le marché du travail

Très souvent salarié

Le collecteur de fonds peut être salarié au sein d'associations ou de fondations des secteurs de la solidarité et de l'humanitaire (Médecins sans frontières, Action contre la faim, Secours catholique...). On le rencontre aussi dans les secteurs de la recherche médicale, de la culture à travers le mécénat (musée) ou de l'enseignement supérieur (grande école, université...). Au sein d'une agence de marketing et de communication spécialisée, son rôle consiste à conseiller les associations sur la collecte de fonds.

Un ou plusieurs postes

Dans les grosses structures, la collecte de fonds est répartie sur plusieurs postes : un administrateur de base de données, un responsable collecte de fonds particuliers, un responsable collecte de fonds entreprises, un responsable legs (possédant également des compétences juridiques), un responsable marketing. Dans les organisations moins importantes, une seule personne se charge de la collecte.

Une activité en développement

La collecte de fonds est en plein essor et doit s'adapter à un environnement en constante évolution. Depuis quelques années, le désengagement de l'État et la baisse des subventions, ainsi que la récente loi sur l'autonomie des universités ont contribué au développement de cette activité.

En région

90 % des cadres commerciaux, acheteurs et cadres de la mercatique juniors (moins de 30 ans) sont diplômés d'études supérieures.
58 % des personnes exerçant ce métier sont diplômées de la filière de formation Fonctions transverses des entreprises et des administrations, elles peuvent aussi être diplômées de la filière Commerce, vente ; Formations industrielles.

Les recruteurs recherchent des diplômés de niveau bac + 5 : diplôme d'école supérieure de commerce, d'IEP (institut d'études politiques) ou master. En plus, les candidats doivent posséder une expérience en milieu associatif.

Niveau bac + 5

Diplôme d'école supérieure de commerce

Diplôme de l'École supérieure de commerce et de développement 3A Lyon-Dakar

Diplôme d'IEP

Master en marketing, gestion, finance, communication...

Diplôme de manager de projets de communication option fundraising de l'Ircom

Les formations

1081 formations correspondent à ce métier

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