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Commercial/e export

En région

38 970 personnes exercent ce métier sur les 1 912 620 qui travaillent en région.
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L’évolution récente sur cinq ans du nombre de professionnels dans ce métier est de – 3,3 % pour + 0,5 % en moyenne tous métiers confondus.
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41 % des professionnels sont des femmes, elles sont moins nombreuses qu’en moyenne tous métiers confondus (48 %).
Ce métier recrute particulièrement en région.
Je découvre

Le commercial export parcourt le monde, à la recherche de nouveaux contrats. Sa mission : développer les parts de marché de son entreprise sur une zone géographique précise.

Vendre des produits et gagner de nouveaux marchés, telle est la mission du commercial export, qui démarche des clients hors de nos frontières. Les débouchés ne manquent pas pour ceux qui ont déjà fait leurs preuves en tant que commerciaux... et qui possèdent le dynamisme voulu pour parcourir le monde !

Nature du travail

Décrocher de nouveaux contrats

Il étudie les marchés et les entreprises susceptibles de devenir de nouveaux clients, puis planifie des rendez-vous avec ces " prospects " (clients potentiels). Il n'hésite pas à se déplacer à l'étranger pour négocier les contrats. Pour enrichir son carnet d'adresses, il participe à des salons internationaux et à des foires.

Fidéliser sa clientèle

Soucieux d'entretenir de bonnes relations avec ses clients, il les contacte régulièrement pour faire avec eux le bilan de leurs commandes, les conseiller, noter leurs attentes. Analysant en permanence la concurrence, il essaie de s'en démarquer pour développer les ventes.

Polyvalent en PME

Dans les PME (petites et moyennes entreprises), le commercial export gère ses dossiers de A à Z, autrement dit du premier contact à la livraison des produits. Il doit donc connaître les formalités de douane, ainsi que les techniques particulières d'assurance, de transport et de paiement qui se pratiquent à l'exportation.

Dans les grandes entreprises, il s'appuie sur des équipes de vente à l'international qu'il doit former et encadrer lors des négociations techniques et commerciales.

Compétences requises

Décider vite et bien

Quand un contrat important se présente, il faut se décider rapidement et ne pas se tromper ! L'autonomie et le sens des responsabilités sont deux qualités importantes pour exercer ce métier.

S'ouvrir à d'autres pratiques

Dans ce métier, le sens de la négociation et le goût des contacts servent au quotidien. Parce qu'il voyage dans des pays de cultures différentes, le commercial export possède une grande ouverture d'esprit. Il doit s'adapter aux habitudes de négociation et aux rythmes de travail propres à ses interlocuteurs étrangers.

Deux langues au minimum

Le commercial export connaît les outils du marketing et de la vente (études de marché, contrats, traitement des commandes...), les circuits de distribution étrangers et les réglementations douanières. Il pratique deux langues au minimum, dont l'anglais. Parler une langue rare est un atout.

En région

42 % des professionnels travaillent dans une entreprise du secteur Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles. Ils peuvent aussi exercer dans les secteurs Activités de services administratifs et de soutien ; Activités immobilières ; Construction.
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33 % travaillent dans des entreprises de 10 à 49 salariés, ce qui est plus élevé que la moyenne tous métiers confondus (22 %).
De nombreux déplacements

Le commercial export passe relativement peu de temps au bureau car il se déplace souvent à l'étranger. Pas toujours facile de concilier cette mobilité géographique avec une vie de famille...

Du marketing à la vente

Dans les grandes entreprises, le commercial export gère tous les aspects de la fonction commerciale, du marketing à la vente. Il est amené à régler toutes sortes de problèmes, logistiques (retards de livraison, accidents...) comme financiers (clients mauvais payeurs...).

Une fonction stressante

Le commercial export contribue largement aux bons résultats de son entreprise sur les marchés étrangers. Il est donc soumis à une forte pression. Pour mener à bien des négociations parfois serrées, mieux vaut avoir les nerfs solides.

En région

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92 % des salariés dans ce métier sont en emploi stable (CDI ou fonctionnaires), ce qui est plus élevé que la moyenne tous métiers confondus (85 %).
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10 % travaillent à temps partiel, ce qui est inférieur à la moyenne tous métiers confondus (18 %).
85 % exercent ce métier avec le statut Professions intermédiaires.
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La moitié des salariés exerçant ce métier en région gagnent plus de 2 490 € net par mois à temps plein, ce qui est plus important que les 1 850 € tous métiers confondus.

Salaire

Salaire du débutant

À partir de 2666 euros brut par mois.

Intégrer le marché du travail

Surtout dans l'industrie

Chaque année, environ 3 000 postes de commerciaux export se libèrent sur le marché de l'emploi. Tous les secteurs d'activité sont concernés, en particulier l'industrie (agroalimentaire, notamment), les services aux entreprises (transporteurs, par exemple) et le commerce en général. Pour développer leurs exportations, les PME/PMI (petites et moyennes industries) recrutent. Les jeunes diplômés débutent souvent en tant qu'assistants export basés en France.

Responsable d'une zone

Après 4 ou 5 ans d'expérience, un commercial export peut occuper un poste de chef de zone export, c'est-à-dire d'animateur du réseau commercial d'une zone. En milieu de carrière, il peut devenir directeur export.

Diriger une filiale

Autre évolution possible : prendre la direction d'une filiale à l'étranger. Attention : ce poste à responsabilités n'est accessible qu'après une longue expérience comme commercial export.

En région

62 % des attachés commerciaux juniors (moins de 30 ans) sont diplômés d'études supérieures.
31 % des personnes exerçant ce métier sont diplômées de la filière de formation Fonctions transverses des entreprises et des administrations, elles peuvent aussi être diplômées de la filière Formations générales (bac) ; Commerce, vente ; Formations industrielles ; Fonctions transversales de la production.

Un bac + 2 est suffisant pour débuter dans la profession, mais les grandes entreprises préfèrent les titulaires d'un bac + 5 .

Niveau bac + 2

BTS commerce international ;

Diplôme des écoles de commerce dépendant des chambres de commerce et d'industrie (CCI).

Niveau bac + 3

BUT techniques de commercialisation ;

Licence pro ;

Diplôme des écoles de gestion et de commerce (EGC) dépendant des chambres de commerce et d'industrie (CCI).

Niveau bac + 4 et 5

Master commerce international et langues étrangères appliquées (LEA) ;

Diplôme d'école de commerce avec une orientation vers l'international.

Les formations

469 formations correspondent à ce métier

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