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Juriste en propriété intellectuelle

En région

1 650 personnes exercent ce métier sur les 1 912 620 qui travaillent en région.
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L’évolution récente sur cinq ans du nombre de professionnels dans ce métier est de + 8,4 % pour + 0,5 % en moyenne tous métiers confondus.
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73 % des professionnels sont des femmes, elles sont plus nombreuses qu’en moyenne tous métiers confondus (48 %).

Contrats et partenariats industriels, brevets, droits d'auteur... Les entreprises font appel au juriste en propriété intellectuelle pour garantir la protection des innovations industrielles et des créations artistiques.

Le juriste en propriété intellectuelle veille à la protection de tout ce qui touche aux inventions, aux innovations et aux marques. Sans oublier les droits d'auteur sur la création, qu'elle relève des arts ou de la littérature. Qu'il travaille dans une entreprise ou au sein d'un cabinet de conseil sollicité par différents clients, son rôle est stratégique dans un contexte de concurrence commerciale féroce.

Nature du travail

Prouver le préjudice

À l'heure d'Internet et des échanges mondiaux, de nombreuses sociétés dans tous les secteurs (mode, pharmacie industrie du logiciel...) voient leurs produits copiés ou contrefaits. Au moyen des textes de loi, le juriste spécialisé en propriété intellectuelle défend donc les droits d'une entreprise, d'un auteur, d'un artiste ou d'un inventeur. Pour cela, il monte un dossier solide, preuves à l'appui. Objectif : démontrer le préjudice moral ou commercial, et éventuellement faire retirer le produit concurrent du marché. Ainsi, une chanson ou un roman plagié conduisent ce juriste à intenter une action en justice, en prouvant le préjudice subi par l'auteur.

Spécialisé dans le domaine industriel ou artistique

En propriété industrielle, ce juriste veille à la protection de tout ce qui touche aux inventions, aux innovations et aux marques (brevets, dessins et modèles, appellations d'origine...). En propriété littéraire et artistique, il défend les droits d'auteur sur les créations : musique, logiciels, oeuvres littéraires, etc.

Compétences requises

Art de la négociation

Dans ce domaine, la connaissance de la législation n'est pas suffisante. Il faut aussi savoir négocier avec la partie adverse. Par exemple, pour demander à un concurrent, accusé d'avoir choisi un logo trop ressemblant, d'abandonner certains projets pour permettre aux 2 marques de coexister. Un bon relationnel, de la diplomatie et une grande aisance verbale sont des atouts indispensables.

Anglais impératif

Les directives communautaires et les grandes règles internationales étant rédigées en anglais, ce juriste doit maîtriser cette langue. Recruté par une entreprise, un institut de recherche ou un cabinet spécialisé, il est capable de négocier et d'argumenter avec des interlocuteurs de diverses nationalités.

En région

44 % des professionnels travaillent dans une entreprise du secteur Activités juridiques, comptables, de gestion, d'architecture, d'ingénierie, de contrôle et d'analyses techniques. Ils peuvent aussi exercer dans les secteurs Transports et entreposage ; Activités financières et d'assurance ; Autres activités de services.
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48 % travaillent dans des entreprises de 10 à 49 salariés, ce qui est plus élevé que la moyenne tous métiers confondus (22 %).
Dans les grandes entreprises

Le juriste en propriété intellectuelle travaille en général au sein de la direction juridique d'une grande entreprise (du secteur automobile, de la mode, de l'industrie cosmétique, etc.). Il est alors associé à toutes les décisions commerciales, financières et techniques.

Dans les cabinets de conseil

Le juriste en propriété intellectuelle qui exerce dans un cabinet de conseil effectue des missions pour des entreprises clientes. Il applique ses connaissances juridiques à des domaines très variés et s'adapte à la demande de la clientèle du cabinet. Le travail au bureau est entrecoupé de déplacements. Par exemple, pour rencontrer l'avocat en charge d'une affaire en cours.

En région

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94 % des salariés dans ce métier sont en emploi stable (CDI ou fonctionnaires), ce qui est plus élevé que la moyenne tous métiers confondus (85 %).
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12 % travaillent à temps partiel, ce qui est inférieur à la moyenne tous métiers confondus (18 %).
100 % exercent ce métier avec le statut Cadres et professions intellectuelles supérieures.
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La moitié des salariés exerçant ce métier en région gagnent plus de 2 970 € net par mois à temps plein, ce qui est plus important que les 1 850 € tous métiers confondus.

Salaire

Salaire du débutant

Entre 3000 euros brut par mois

Intégrer le marché du travail

Des professionnels diplômés

Les fonctions juridiques sont principalement centralisées dans les entreprises de taille importante, implantées en région parisienne et dans quelques pôles économiques régionaux. La revalorisation de la fonction du juriste, qui joue un rôle de plus en plus stratégique en entreprise, ainsi que l'afflux de candidatures rendent les employeurs exigeants. Un master (bac + 5) avec une spécialisation en droit de la propriété industrielle et/ou intellectuelle, éventuellement complété par une formation scientifique, d'ingénieur ou commerciale, est le minimum requis pour postuler en entreprise.

Industrie : des places à prendre

Les débouchés ne se limitent pas au domaine culturel (musique, cinéma, édition...). De nombreuses entreprises industrielles font désormais appel à un juriste connaissant bien le droit des marques, afin de défendre leurs intérêts face à des concurrents déloyaux. Cette spécialité est devenue un enjeu important dans un contexte commercial fortement mondialisé...

En région

88 % des juristes juniors (moins de 30 ans) sont diplômés d'études supérieures.
73 % des personnes exerçant ce métier sont diplômées de la filière de formation Fonctions transverses des entreprises et des administrations, elles peuvent aussi être diplômées de la filière Formations générales (bac) ; Formations industrielles ; Finances, banque, assurances et immobilier.

Pour devenir juriste en propriété intellectuelle, il est indispensable d'obtenir un master (bac + 5) en droit. Une trentaine de masters proposent une spécialisation en droit de la propriété intellectuelle, parfois dès la 1re année (M1), le plus souvent en 2e année (M2). Les spécialités offertes peuvent être centrées sur le droit de la propriété industrielle, le droit des nouvelles technologies, le droit des biens culturels, etc.

Autre diplôme réputé : le DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise), qui s'obtient conjointement avec le master.

Niveau bac + 5 et plus

Masters avec une spécialisation en droit de la propriété intellectuelle ou industrielle

DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise)

Les formations

272 formations correspondent à ce métier

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